Écoute active
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Écoute active
Quésako
C'est ce que l'on essaie d'appliquer le plus possible avec Nathan par exemple, dans les situations difficiles à gérer...
Voilà comment être en écoute active (ça c'est le MUST hein!!!...):
--Exclure ses propres idées préconçues et toute tentative d’interprétation
--Adopter une attitude physique de disponibilité
--Laisser autrui s’exprimer sans l’interrompre
--Le questionner (questions ouvertes)
--L’inciter à préciser le cours de sa pensée, lorsqu’elle est imprécise ou trop générale
--Lui donner de nombreux signes visuels et verbaux d’intérêt
--Reformuler ses propos avec ses propres termes, puis avec les nôtres
--Pratiquer des silences
--Témoigner de l’empathie (partage des émotions)
--Rester neutre et bienveillant
Franchement, je trouve que ça marche pas mal du tout lors d'une crise (Nathan qui n'est pas d'accord, qui proteste, qui se rebelle) mais ce n'est pas toujours facile à mettre en application...
Il faut y avoir réfléchi avant, savoir que ce sera difficile -mais pas impossible!- , qu'à terme, c'est très bénéfique et valorisant -pour l'enfant et pour soi!- mais bon, sur le coup, il faut une sacrée maîtrise de soi et beaucouuuuuuup de patience et de zeeeennnnnnitude!!!! Ah mais, ça ne s'appellerait pas être parents ça??
C'est ce que l'on essaie d'appliquer le plus possible avec Nathan par exemple, dans les situations difficiles à gérer...
Voilà comment être en écoute active (ça c'est le MUST hein!!!...):
--Exclure ses propres idées préconçues et toute tentative d’interprétation
--Adopter une attitude physique de disponibilité
--Laisser autrui s’exprimer sans l’interrompre
--Le questionner (questions ouvertes)
--L’inciter à préciser le cours de sa pensée, lorsqu’elle est imprécise ou trop générale
--Lui donner de nombreux signes visuels et verbaux d’intérêt
--Reformuler ses propos avec ses propres termes, puis avec les nôtres
--Pratiquer des silences
--Témoigner de l’empathie (partage des émotions)
--Rester neutre et bienveillant
Franchement, je trouve que ça marche pas mal du tout lors d'une crise (Nathan qui n'est pas d'accord, qui proteste, qui se rebelle) mais ce n'est pas toujours facile à mettre en application...
Il faut y avoir réfléchi avant, savoir que ce sera difficile -mais pas impossible!- , qu'à terme, c'est très bénéfique et valorisant -pour l'enfant et pour soi!- mais bon, sur le coup, il faut une sacrée maîtrise de soi et beaucouuuuuuup de patience et de zeeeennnnnnitude!!!! Ah mais, ça ne s'appellerait pas être parents ça??
Re: Écoute active
Ca a l'air tout beau...
T'as pas un exemple concret à me donner, histoire que je comprenne mieux
Et puis faudrait que j'essaye avec Alyssa, tu sais comme elle est difficile, ou plutôt déterminée, quand on dit qu'un enfant est difficile c'est pas être dans une démarche d'écoute active ça hein:) J'ai bien compris ou je susi à côté de la plaque?
T'as pas un exemple concret à me donner, histoire que je comprenne mieux
Et puis faudrait que j'essaye avec Alyssa, tu sais comme elle est difficile, ou plutôt déterminée, quand on dit qu'un enfant est difficile c'est pas être dans une démarche d'écoute active ça hein:) J'ai bien compris ou je susi à côté de la plaque?
saraly- Enfant
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 23/11/2007
Re: Écoute active
Oui voilà t'as tout compris;-)
Alors je vais essayer de donner un exemple dans notre vie quotidienne...
Patrick couche Nathan puis part au volley; Nathan s'est couché sans difficulté et sait que son papa s'en va ensuite. Patrick part, et 5 minutes après Nathan appelle son papa car il a soif ou autre chose. Je monte et quand il me voit, il se met à pleurer car il veut son papa.
Alors: réaction N°1 (qui fut la mienne pendant très longtemps)
Je lui dis calmement que son papa est parti au volley, qu'il le sait donc qu'il arrête ses histoires. Il ne s'arrête pas, continue de pleurer et réclame son papa de plus belle. Là, je considère que c'est un caprice. (Ahhhhhhh vaste question d'ailleurs, qu'est)ce qu'un caprice??). Je pense qu'il SAIT que son papa ne peut pas être là donc que s'il continue de pleurer c'est parce qu'il "me cherche". Dès que je considère ça comme un caprice, je m'énerve, je cherche à imposer une limite (n'est-ce pas ce que l'on nous dit??) donc je lui dis que ça suffit, qu'il arrête de pleurer, que j'en ai marre de ses histoires, que ça ne sert à rien de pleurer, que son papa ne revient pas tout de suite.... Bref, ça dure une moment, il continue de pleurer et de réclamer son papa.
Ca peut durer un bon moment, j'ai l'impression d'être épuisée, limite "manipulée" par mon enfant qui "ME" fait un caprice, tu vois???
Bilan: très négatif
Réaction N°2 (ce que j'expérimente depuis peu)
Je m'assois ou m'allonge à côté de lui et je lui dis: "tu voulais que ce soit papa qui monte". Et là, miracle (je jure que c'est vrai!!!!!!!), il s'arrête de pleurer et me réponds: oui. Alors je continue dans l'empathie et la reformulation: tu es triste car papa est parti. Lui: oui. Moi: tu aurais préféré que ce soit papa qui monte. Toujours oui. (Ouf, c'est déjà mieux que des hurlements). Je sens qu'il est soulagé d'être entendu. Je précise que ce n'est pas naturel a priori pour moi et que ça me demande quand même beaucoup de maîtrise et de disponibilité...
Là, je peux lui redire que papa est au volley, qu'il reviendra dans la nuit et qu'il le verra demain, que c'est papa qui ira le chercher à l'école. Il m'écoute et dit oui. Je lui dis que je suis là s'il a besoin de moi et que je l'aime.
Et voilà!
Bilan: plutôt positif je trouve!
La 1ère fois, j'étais scotchée et ... très fière de moi contrairement à l'autre réaction qui me laissait vraiment mal à l'aise et avec l'impression de rater qqch...
J'essaye donc au maximum l'empathie et la reformulation de ses émotions (je dis JE même si Patrick le fait aussi, ça lui est beaucoup plus naturel que pour moi)
Pour les caprices, je suis vraiment en train d'évoluer aussi sur ce point.
J'avais toujours cette idée qu'un enfant a 2 périodes difficiles: vers 2 ans, la période du NON et l'adolescence. Je pensais qu'il s'opposait à ses parents pour trouver les limites en faisant donc des caprices.
Je crois que ce n'est pas aussi simple que ça. Je pense plus maintenant qu'un enfant exprime une émotion très forte face à une grosse frustration (un interdit par exemple) et qu'il faut lui donner les moyens de s'exprimer et donc mettre des MOTS sur ses MAUX. J'ai trop peur que sinon, ses MAUX restent à l'intérieur et ressortent en toute sorte de névroses plus tard. Je suis convaincue que les MOTS font presque tout...et la façon dont on les dit...
Un enfant croit tout ce que ses parents lui disent, il pense que c'est la vérité. Si on lui dit: TU fais des histoires, TU fais un caprice et TU m'embêtes avec ça, il entend qu'il EST un enfant qui embête et dérange son parent...Et il croit que c'est la vérité. Et ça, ça me dérange énormément. Et c'est source d'énormément d'angoisse pour l'enfant car au fond, un enfant voudrait toujours plaire à ses parents...
Bon, pour résumer, je pense que les années de psychologie freudienne sur l'oedipe et les principes d'éducation qui considèrent qu'il faut dresser un enfant sont très loin de mes souhaits éducatifs!!!!!
Qu'en dis-tu?
Alors je vais essayer de donner un exemple dans notre vie quotidienne...
Patrick couche Nathan puis part au volley; Nathan s'est couché sans difficulté et sait que son papa s'en va ensuite. Patrick part, et 5 minutes après Nathan appelle son papa car il a soif ou autre chose. Je monte et quand il me voit, il se met à pleurer car il veut son papa.
Alors: réaction N°1 (qui fut la mienne pendant très longtemps)
Je lui dis calmement que son papa est parti au volley, qu'il le sait donc qu'il arrête ses histoires. Il ne s'arrête pas, continue de pleurer et réclame son papa de plus belle. Là, je considère que c'est un caprice. (Ahhhhhhh vaste question d'ailleurs, qu'est)ce qu'un caprice??). Je pense qu'il SAIT que son papa ne peut pas être là donc que s'il continue de pleurer c'est parce qu'il "me cherche". Dès que je considère ça comme un caprice, je m'énerve, je cherche à imposer une limite (n'est-ce pas ce que l'on nous dit??) donc je lui dis que ça suffit, qu'il arrête de pleurer, que j'en ai marre de ses histoires, que ça ne sert à rien de pleurer, que son papa ne revient pas tout de suite.... Bref, ça dure une moment, il continue de pleurer et de réclamer son papa.
Ca peut durer un bon moment, j'ai l'impression d'être épuisée, limite "manipulée" par mon enfant qui "ME" fait un caprice, tu vois???
Bilan: très négatif
Réaction N°2 (ce que j'expérimente depuis peu)
Je m'assois ou m'allonge à côté de lui et je lui dis: "tu voulais que ce soit papa qui monte". Et là, miracle (je jure que c'est vrai!!!!!!!), il s'arrête de pleurer et me réponds: oui. Alors je continue dans l'empathie et la reformulation: tu es triste car papa est parti. Lui: oui. Moi: tu aurais préféré que ce soit papa qui monte. Toujours oui. (Ouf, c'est déjà mieux que des hurlements). Je sens qu'il est soulagé d'être entendu. Je précise que ce n'est pas naturel a priori pour moi et que ça me demande quand même beaucoup de maîtrise et de disponibilité...
Là, je peux lui redire que papa est au volley, qu'il reviendra dans la nuit et qu'il le verra demain, que c'est papa qui ira le chercher à l'école. Il m'écoute et dit oui. Je lui dis que je suis là s'il a besoin de moi et que je l'aime.
Et voilà!
Bilan: plutôt positif je trouve!
La 1ère fois, j'étais scotchée et ... très fière de moi contrairement à l'autre réaction qui me laissait vraiment mal à l'aise et avec l'impression de rater qqch...
J'essaye donc au maximum l'empathie et la reformulation de ses émotions (je dis JE même si Patrick le fait aussi, ça lui est beaucoup plus naturel que pour moi)
Pour les caprices, je suis vraiment en train d'évoluer aussi sur ce point.
J'avais toujours cette idée qu'un enfant a 2 périodes difficiles: vers 2 ans, la période du NON et l'adolescence. Je pensais qu'il s'opposait à ses parents pour trouver les limites en faisant donc des caprices.
Je crois que ce n'est pas aussi simple que ça. Je pense plus maintenant qu'un enfant exprime une émotion très forte face à une grosse frustration (un interdit par exemple) et qu'il faut lui donner les moyens de s'exprimer et donc mettre des MOTS sur ses MAUX. J'ai trop peur que sinon, ses MAUX restent à l'intérieur et ressortent en toute sorte de névroses plus tard. Je suis convaincue que les MOTS font presque tout...et la façon dont on les dit...
Un enfant croit tout ce que ses parents lui disent, il pense que c'est la vérité. Si on lui dit: TU fais des histoires, TU fais un caprice et TU m'embêtes avec ça, il entend qu'il EST un enfant qui embête et dérange son parent...Et il croit que c'est la vérité. Et ça, ça me dérange énormément. Et c'est source d'énormément d'angoisse pour l'enfant car au fond, un enfant voudrait toujours plaire à ses parents...
Bon, pour résumer, je pense que les années de psychologie freudienne sur l'oedipe et les principes d'éducation qui considèrent qu'il faut dresser un enfant sont très loin de mes souhaits éducatifs!!!!!
Qu'en dis-tu?
Re: Écoute active
Faudrait que j'essaye... mais je suis plus comme toi version 1. Alyssa pleure beaucoup; elle veut tout tout de suite et ç chaque refus c'est la crise, le pire c'est pour l'habiller le matin ou la rhabiller après le bain.
En fait elle est plus comme ça avec moi qu'avec son père qui sait apparemment mieux la prendre que moi. Avec Stéphane tout devient simple
Et plusieurs fois elle m'a dit "maman méchante" et elle tente de me taper, ça me:shock: et me:cry:
Pour le dodo c'est toujours aussi galère, je dois rester avec elle de longs moment jusqu'à ce qu'elle soit très profondément endormie et je m'éclipse en douce
Bon je vais essayer de tenter l'écoute active et l'extériorisation des émotions, je te tiens au courant...
Et félicitation à Mathias pour son 1er mot, il est pas en retard ton fils...
bises à vous 4
En fait elle est plus comme ça avec moi qu'avec son père qui sait apparemment mieux la prendre que moi. Avec Stéphane tout devient simple
Et plusieurs fois elle m'a dit "maman méchante" et elle tente de me taper, ça me:shock: et me:cry:
Pour le dodo c'est toujours aussi galère, je dois rester avec elle de longs moment jusqu'à ce qu'elle soit très profondément endormie et je m'éclipse en douce
Bon je vais essayer de tenter l'écoute active et l'extériorisation des émotions, je te tiens au courant...
Et félicitation à Mathias pour son 1er mot, il est pas en retard ton fils...
bises à vous 4
saraly- Enfant
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 23/11/2007
Re: Écoute active
Bon je n'arrête pas l'écoute active en ce moment!!!!
Ca marche toujours TB et j'évite un nombre impressionnant de "crises"
C'est sûr qu'il faut être reposée et dispo au maximum surtout si, comme pour moi, ce n'est pas a priori naturel!
Je peux entrevoir ce que ça donne si les nuits sont toujours hâchées et que le sommeil n'est pas réparateur, ça ne crée pas un contexte favorable!
Sarah, t'es-tu procuré finalement le bouquin d'Elizabeth Patnley sur le sommeil?
Bizzz et bon courage avec la petite puce, pense zeeeeeennnnnnn et Écoute Active!!!!!!!!!!!
Ca marche toujours TB et j'évite un nombre impressionnant de "crises"
C'est sûr qu'il faut être reposée et dispo au maximum surtout si, comme pour moi, ce n'est pas a priori naturel!
Je peux entrevoir ce que ça donne si les nuits sont toujours hâchées et que le sommeil n'est pas réparateur, ça ne crée pas un contexte favorable!
Sarah, t'es-tu procuré finalement le bouquin d'Elizabeth Patnley sur le sommeil?
Bizzz et bon courage avec la petite puce, pense zeeeeeennnnnnn et Écoute Active!!!!!!!!!!!
Re: Écoute active
Pour la période difficile des 2 ans, hein Sarah ;-), j'ai trouvé un lien sympa; en anglais, ils appellent ça les "terrible two"
http://www.petitmonde.com/iDoc/PointDeVue.asp?id=31443
Bonne lecture
http://www.petitmonde.com/iDoc/PointDeVue.asp?id=31443
Bonne lecture
Re: Écoute active
Je viens de finir un excellent petit bouquin pas ruineux du tout (4€ ): "Pour une parentalité sans violence" de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau
C'est une super base pour les parents en pleine réflexion sur l'éducation de leurs enfants et qui souhaitent du changement face au: "si tu fais un caprice, tu auras une fessée"
Il est, comme tous ses bouquins, très bien documenté
C'est une super base pour les parents en pleine réflexion sur l'éducation de leurs enfants et qui souhaitent du changement face au: "si tu fais un caprice, tu auras une fessée"
Il est, comme tous ses bouquins, très bien documenté
Parents respecteux
Un super site qui explique/accompagne bien la parentalité sans violence et qui peut aider à trouver de bonnes astuces face à nos p'tits loups...
http://www.parentsconscients.com/
Bon attention, ils parlent beaucoup d'Aletha Solter qui est l'auteure de plusieurs ouvrages tels que "Pleurs et colères des enfants et des bébés"; ses théories sont fortement contestées par bon nombre de parents/professionnels car elle est une adepte du "laisser pleurer" car elle considère que bébé décharge ses émotions ainsi... Personne n'a la réponse parfaite ou la science infuse mais on peut parfaitement penser comme elle OU considérer que le bébé qui pleure exprime un besoin aussi parfois et que ne pas y répondre dans ces cas-là est très violent... D'autre part, elle n'est pas fortiche en allaitement
Voili-voilou
http://www.parentsconscients.com/
Bon attention, ils parlent beaucoup d'Aletha Solter qui est l'auteure de plusieurs ouvrages tels que "Pleurs et colères des enfants et des bébés"; ses théories sont fortement contestées par bon nombre de parents/professionnels car elle est une adepte du "laisser pleurer" car elle considère que bébé décharge ses émotions ainsi... Personne n'a la réponse parfaite ou la science infuse mais on peut parfaitement penser comme elle OU considérer que le bébé qui pleure exprime un besoin aussi parfois et que ne pas y répondre dans ces cas-là est très violent... D'autre part, elle n'est pas fortiche en allaitement
Voili-voilou
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